4 décembre, 2014
Ce jeudi 4 décembre, le président russe Vladimir Poutine a adressé
son message annuel à l’Assemblée fédérale (parlement) du pays.

Ukraine
La Russie a toujours respecté la souveraineté de l’Ukraine, et le fera toujours, a rappelé le président. Cependant, en février dernier, Moscou n’a pas soutenu « le coup d’État et la prise du pouvoir par la force, et la tragédie qui se déroule aujourd’hui dans le sud-est de l’Ukraine prouve que notre position était correcte », a-t-il déclaré.
Selon lui, la Russie est aujourd’hui punie pour sa position sur l’Ukraine, mais quelles que soient les pressions, elle ne pliera pas devant l’Occident.
Abordant l’intégration de l’Ukraine à l’UE, qui est à l’origine de la crise politique actuelle dans le pays, M. Poutine a expliqué qu’aucun dialogue n’avait été mis en place avec la Russie. « Autrement dit, on nous a dit d’aller voir ailleurs », a-t-il indiqué.
En évaluant la situation actuelle dans le pays voisin, le
dirigeant russe a expliqué qu’il était pour l’instant crucial d’accorder une
aide à l’Ukraine, tout en ajoutant que l’Occident ne s’empressait
pas de le faire.
Sanctions
Pour Vladimir Poutine, les sanctions décrétées contre la Russie ne sont pas liées « au printemps criméen ». Selon lui, les pays occidentaux auraient dans tous les cas trouvé un autre prétexte pour freiner le rôle grandissant de la Russie.
Quoi qu’il en soit, ces mesures restrictives sont un bon moteur, qui incitera la Russie à atteindre une série d’objectifs.
Souveraineté nationale
Pour Vladimir Poutine, la souveraineté nationale russe et la fierté ne sont pas des concepts désuets, mais une condition vitale d’existence du pays. Le président russe a en outre indiqué que certains espéraient, en vain, un scénario yougoslave pour la Russie, allant même jusqu'à soutenir le séparatisme.
Il a assuré que personne n'arriverait à obtenir une suprématie militaire sur la Russie, pays dont l'armée est apte au combat et puissante.
ABM
Le bouclier antimissile américain constitue une menace non seulement pour la Russie, mais aussi pour les États-Unis eux-mêmes, car il crée l’illusion dangereuse de leur invincibilité, a expliqué M. Poutine avant d’ajouter que la Russie n’entendait pas s’engager dans une nouvelle course aux armements.
Coopération économique
La Russie reste ouverte au monde, aux investisseurs étrangers et aux projets conjoints, a déclaré Vladimir Poutine. Il a toutefois indiqué que la Russie devait renforcer son indépendance économique et financière : développer son secteur technologique, se focaliser sur la substitution des importations et réduire la dépendance de son économie face aux risques extérieurs. Il convient selon lui de limiter les importations aux produits et technologies vraiment uniques. Le président a mentionné d'autres axes de travail, comme la stimulation de la croissance économique et la baisse de l’inflation.
Le président russe a en outre chargé la Banque centrale et le gouvernement russes d'adopter des mesures pour mettre fin aux mouvements spéculatifs sur le cours du rouble, qui a connu une forte baisse ces deux derniers mois face aux grandes devises.
Sanctions
Pour Vladimir Poutine, les sanctions décrétées contre la Russie ne sont pas liées « au printemps criméen ». Selon lui, les pays occidentaux auraient dans tous les cas trouvé un autre prétexte pour freiner le rôle grandissant de la Russie.
Quoi qu’il en soit, ces mesures restrictives sont un bon moteur, qui incitera la Russie à atteindre une série d’objectifs.
Souveraineté nationale
Pour Vladimir Poutine, la souveraineté nationale russe et la fierté ne sont pas des concepts désuets, mais une condition vitale d’existence du pays. Le président russe a en outre indiqué que certains espéraient, en vain, un scénario yougoslave pour la Russie, allant même jusqu'à soutenir le séparatisme.
Il a assuré que personne n'arriverait à obtenir une suprématie militaire sur la Russie, pays dont l'armée est apte au combat et puissante.
ABM
Le bouclier antimissile américain constitue une menace non seulement pour la Russie, mais aussi pour les États-Unis eux-mêmes, car il crée l’illusion dangereuse de leur invincibilité, a expliqué M. Poutine avant d’ajouter que la Russie n’entendait pas s’engager dans une nouvelle course aux armements.
Coopération économique
La Russie reste ouverte au monde, aux investisseurs étrangers et aux projets conjoints, a déclaré Vladimir Poutine. Il a toutefois indiqué que la Russie devait renforcer son indépendance économique et financière : développer son secteur technologique, se focaliser sur la substitution des importations et réduire la dépendance de son économie face aux risques extérieurs. Il convient selon lui de limiter les importations aux produits et technologies vraiment uniques. Le président a mentionné d'autres axes de travail, comme la stimulation de la croissance économique et la baisse de l’inflation.
Le président russe a en outre chargé la Banque centrale et le gouvernement russes d'adopter des mesures pour mettre fin aux mouvements spéculatifs sur le cours du rouble, qui a connu une forte baisse ces deux derniers mois face aux grandes devises.
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